La patouille et les mains sales

 Parmi les bonnes nouvelles

qui vont être annoncées au fur et à mesure des semaines à suivre,

en voici déjà une

particulièrement réjouissante ! 

Retrouvez "Marine" et "Flotter" au réfectoire des Cordeliers à Paris, du 14 au 24 septembre lors du Salon des Beaux-arts

Deux œuvres de la série "S'en remettre au ciel" : pâte à papier recyclé sur drap usé des campagnes du Lot.

Des fibres centenaires, abîmées et habitées par des vies passées, qui ont laissé les traces de la naissance, l'amour, la mort, gardent les âmes de celles qui les ont cousues, recousues, raccomodées patiemment, elles sont restées là.

Elles rencontrent d'autres fibres ultra modernes ; celles obtenues par la transformation de ce qui est jeté sans compter par millier, nos déchets modernes, mon matériau de base (trop) renouvelable, inépuisable.

Également triés patiemment, transformés avec des eaux domestiques peu sales, ils révèlent des nuances d'une délicatesse insoupçonnée, d'une sensualité inattendue.

Ces fibres de draps qui servaient autrefois à la confection de la pâte à papier par la collecte du chiffonnier, quand toutes les possibilités d'utilisation ne permettaient plus aucun usage, sont le support d'œuvres en fibres contemporaines, inspirées par les insaisissables et innombrables textures du ciel.

Impalpable, en mouvement perpétuel, perspective de nos vœux, de nos prières, de nos espoirs et confessions.

C'est également vers lui que je me suis souvent tournée pour en arriver à penser que

la meilleure des décisions reste encore de "S'en remettre au ciel".

C'est une grande fierté d'exposer ces vies et ce travail dans ce lieu magnifique également chargé d'histoire!

Au plaisir de vous retrouver le mois prochain...