Le loup de Vedène


La Passserelle de Vedène accueille des enfants de 2 à 3 ans.
Des séances arts plastiques
sur le thème du loup y ont été organisées. 


On lui a fait une forêt. 
Ceux-là me font penser aux baobabs du petit prince...


Utilisation du papier journal et découverte de sa qualité : il est plat, il est sec, il fait du bruit, on peut le plier, le chiffonner, en faire des boules selon les différentes manipulations.
Présentation de la colle à papier : elle est collante, gluante, tiède et douce. On l’utilise avec le pinceau si on hésite, les plus hardis y plongent les mains. Le papier enduit de colle change de couleur, il ne fait plus de bruit.
Quand il est associé à la peinture, on obtient des effets très variés : la feuille de papier s’est transformée le temps de l’atelier en un volume nommé et connu.
On retrouve le relief de l’écorce rugueuse.











J'adore cette matière de papier qui une fois peinte et enduite
 de colle se laisse transformer :
ici en écorce rugueuse et épaisse!











Ououhouhououhhh
...ça y est il est fini le grand loup :
alors peur ou pas peur ?
... un pt'it peu quand même ! 




On hésite entre le regarder droit dans les yeux et lui donner des coups de poing sur le museau...


 


Le pelage : collage à la colle à papier de matériaux au toucher varié ( laine, ficelle, divers tissus). L’ensemble est peint à l’éponge avec un geste de tamponnage : si le geste n’est pas bon les éléments se détachent. Différents niveaux de gris sont utilisés : selon les quantités de noir et de blanc le résultat est une surprise.
La structure du loup est prévue pour venir s’y cacher à 4 pattes et mettre la tête dans la gueule. Elle est couverte et fermée de papier journal sec puis de papier enduit de colle pour modeler le volume des pattes, de la gueule, etc… Il faut tourner autour et poser dessus, dessous.
Pour la finition, chaque feuille de pelage avec une texture différente, est coupée en petits morceaux qui servent à couvrir tout le loup. Les papiers doivent être collés les uns à côté des autres et non les uns sur les autres.




 
Le loup, on lui a fait sa peau : papier collé de tissus, ficelles et laine puis peint puis coupé puis recollé. Quel travail !
Mais le résultat est là : quel pelage !
Lorsqu'il sera sec on pourra toucher, caresser ou gratouiller le rugueux, le rêche, le doux.
On pourra même rentrer dedans à quatre pattes et mettre sa tête à l'intérieur de la gueule en grognant et là le loup ce sera nous...






Pour que le loup ne s'ennuie pas
voici des petits copins !
Travail sur le blanc : coton, fil, ficelle, ruban, laine, feutrine, tissus, papier de soie, papier absorbant, farine, sel



 


Travail sur les matières blanches : on nomme et on touche les matières triées (farine, sel, essuie-tout, tissus, laine, ficelle, coton).
Après la dispersion des matières choisies, une boule de papier enduite de colle est roulée, sans être écrasée, de voisin en voisin. Elle se couvre de blancs différents.






Et pour qu'il soit bien installé, voici sa grotte : papier d'emballage sable et peinture à l'éponge.





Le papier journal sec est chiffonné er façonné en boule pour remplir un sac en plastique qui va servir de structure à la grotte.
Autre utilisation du papier cette fois enduit de colle et posé feuille à feuille sur le volume.
 Le papier d’emballage à la couleur uniforme et à la texture moins souple est également enduit de colle mélangé à du sable. L’effet sous les doigts est granuleux et le sable encollé fait de bruit si l’oreille est attentive.
Un petit effet de mousse à la peinture à l’éponge.
Une fois sec, le sac est percé, les boulettes de papier retirées : on obtient un creux.
Le mini loup peut s’y abriter.



La prairie pour les moutons (tonte d'herbe).





Tontes fraîches de gazons : sentir cette odeur particulière que certains apprécient d’autres pas ! Toucher une matière humide, parfois douce parfois piquante. Regarder et chercher : des morceaux de feuilles et petit bâtons, des morceaux de fleurs, du trèfle, des aiguilles… Mélangée à la colle, la matière est étalée sur le fond peint. Mélanges variables à partir de la même base bleu, rouge, blanc pour plein de couleurs différentes pour les fleurs de la prairie.




... et les hiboux et le loup ont leur nuit saupoudrée de formules magiques et de paillettes (peinture à la farine).


Trois boules de papier journal sec puis emballées forment la silhouette.
Collage de papier de bruns différents, papier de soie très fragile avec la colle, et plumes de faisan.
Pour le fond, peinture noire épaissie à la farine : contraste du blanc et du noir au moment du mélange. Une fois mélangée, la peinture noire a fait disparaître la farine mais elle n’a plus la même consistance : quand on applique cette matière elle garde les traces du geste du pinceau (des gribouillis, des escargots…). Les paillettes ont été soufflées comme une formule magique pour juste saupoudrer la nuit du loup. Les petits loups sont eux aussi enduits de peinture à la farine .












 Des hibous pour surveiller
notre loup lors de ses sorties nocturnes.




Des bruns à la peinture, des petits bouts de papier déchirés d'un autre brun, papier de soie chocolat et plumes de faisans.


 

Les réalisations des ateliers du loup sont exposées pour la fête de La Passerelle, les parents vont pouvoir se régaler...
et les enfants peuvent jouer à se raconter des histoires en manipulant les éléments du décors.

les loups sortent de leur grotte
et rôdent dans la forêt...

complot de petits moutons contre le loup
ou pour lui préparer une surprise ?
...l'un d'eux s'est éloigné pour croquer une jolie fleur...


 

les chouettes veillent dans la nuit scintillante












Un livre graphique pour jouer à se faire peur avec le loup
Sur des pages prédécoupées, la peinture noire est étalée avec des outils atypiques aux préhensions et aux traces variées : balles de tennis, éponges, jouets de construction, petits personnages, peignes, bottes en plastiques.
Seul le rouge a été ajouté pour un effet très graphique de la découverte des morceaux du loup, page à page, lors de la narration.