Les couleurs à La Passerelle

A la Passerelle de Vedène, on recommence les ateliers.
Cette année, on va s'amuser avec les couleurs. Chouette !


Voici, pour commencer, grand monstre vert inspiré du livre éponyme aux éditions kaléidoscope.



Des ballons de baudruche (de toutes les couleurs, ça tombe bien) gonflés sont enfermés dans un très grand sac poubelle.

Il va servir de support : on le recouvre de papier journal à la colle(gluante, transparente) à papier, puis d'une deuxième couche de papier kraft. Apprécier la différence des 2 papiers et leur transformation au contact de la colle.
Une troisième couche de morceaux de nappe en papier : il devient beaucoup plus fragile, les morceaux sont plus petits.

Le grand monstre vert

Les yeux sont en papier de verre (qui fait scritch scratch quand on le gratte) et colorié aux craies (ça fait du bruit et de la poussière pour les craies sèches).

Pour les cheveux ébouriffés : on roule le papier journal et on l'emballe dans du papier de soie (ça, c'est difficile). Il y a beaucoup de colle sur nos mains et les deux papiers ont maintenant la texture d'une pâte molle. Quand on les pose sur la tête, ils ne tiennent pas bien : il faudra attendre qu'ils sèchent.














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Le grand monstre bleu










Pour qui tous ces beaux bleus ?
Pour le monstre bleu : l'ami de grand monstre vert !
Il a des écailles partout, une bouche qui zigzague et de très grosses mains qui ont été peintes avec des mélanges de bleu et de pointes d'autres couleurs : on en obtient plein, tous différents et pourtant ils s'appellent tous "bleu".
Papier mâché, carton ondulé peinture.





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Grand monstre rouge a une structure en carton. Nous avons rempli ses mains avec des petits moceaux de papier journal qu'il a fallu écraser, tandis que pour sa queue qui s'enroule autour de lui on a façonné le papier journal en "boudin".
C'est fou toutes les formes que peut prendre le papier !

On a recouvert des gobelets pour ses cornes et son nez. Il a des cheveux tout doux. Et tous ses rouges ont été mélangés à l'éponge.






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Pour grand monstre jaune : c'est nous qui avons construit la structure en chiffonnant le papier (ça fait beaucoup de bruit!) et en l'emballant avec des feuilles lisses et du scotch.
Dans le jaune, on a mis un peu de blanc, un peu de vert, un peu de orange : ça s'appelle toujours jaune mais ils sont tous différents... et tellement agréables à étaler avec les mains !
Il fallait recouvrir des rouleaux durs pour les pattes et souple pour la trompe : ce n'est pas facile, ça bouge, ça roule.
Le plus dur était pour les cheveux : enrouler un pic en bois dans une bande de papier et la planter dans la tête. Il faut le tenir entre le pouce et l'index : on ne sait pas encore tous faire ce geste de pince qui nous servira plus tard pour l'écriture.
Prenons notre temps ça va venir !












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De la couture à 2 ans ?
Oui, sur des supports verticaux avec toutes sortes de laines, de grosses perles et des pics à brochettes en bambou !

L'un en face de l'autre : un coup à toi, un coup à moi.
Attendre son tour, ne pas faire à la place de l'autre, et ne pas se déplacer pour voir ce qui se passe de l'autre côté sont en fait les véritables difficultés !!!
Le travail est vertical pour la peinture et pour la manipulation : on ne se tient pas de la même façon et on ne voit pas de la même manière. Le résultat n'est pas le même d'un côté et de l'autre.










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Le puzzle




On passe beaucoup de temps à parler des images : les reconnaître ou les découvrir, les nommer ou les mimer, à quoi ça fait penser ? On les trie, on associe la couleur à l'image : ce n'est pas facile. On fait des tas avec les couleurs et on essaie de retrouver la même image sur le fond.
C'est un peu long tout ce blabla, on commence à se tortiller sur les chaises : aller, hop à la peinture !
De grosses pièces en medium sont peintes avec les primaires et le vert. Les enfants sont de plus en plus nombreux à les connaître : on les a vues une par une pendant les séances précédentes. On a ajouté le rose.




Les grosses pièces en bois bien lisses et plus lourdes que le carton sont peintes. La pinceau glisse bien, c'est très agréable à étaler.
Pour colorer les étiquettes des pictogrammes, la même couleur est utilisée mais diluée avec de l'eau : la couleur change, le papier devient très fragile et parfois il se déchire.
Mais le petit dessin se voit toujours.











On peut maintenant jouer avec ce qu'on a fabriqué. Attention, il y a des pièges : des poissons rouges et des poissons bleus, des fleurs rouges et des fleurs jaunes...ouvrons bien les yeux !

Le puzzle une fois terminé mesure 120cm x 80 cm environ, les pièces sont posées par terre, on peut tourner autour, se lever, se reculer pour mieux retrouver les bonnes images.





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Le principe de ces séances est d'obtenir au final un jeu de tri d'objets identiques mais de couleurs différentes à ranger dans la boîte assortie.
Un assortiment d'objets du quotidien est présenté (vocabulaire).





Dans une assiette, on dépose un tas de rose et un tas de bleu. Les objets y sont recouverts du mélange des deux. La couleur n'est pas uniforme, les dégradés sont nombreux et les deux couleurs initiales persistent. En fait une couleur ; c'est plein de couleurs !






Peindre un objet est vraiment différent de peindre une feuille : il faut envisager le dessus et le dessous, le derrière et le devant, l'intérieur et l'extérieur.




La boîte pour y ranger tous ces objets est couverte d'un mélange peinture et farine : on obtient une sorte de 'pommade' très agréable à étaler à l'éponge.
Là encore, il faut envisager l'intérieur et l'extérieur, aller jusque dans les angles. L'éponge trace des motifs selon que la peinture est étalée en tamponnant ou en frottant ou en tournant.
Une fois sèche la matière garde la mémoire de ces mouvements




























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Et voilà la troisième couleur secondaire orange sous la forme d'une belle citrouille : celle de Cendrillon, d'Halloween, ou celle du potager pour y faire de bonnes soupes ?
Elle servira elle aussi à trier les objets oranges.
Donc, maintenant, pour jouer : on mélange tous les objets et on trie. La chaussure orange dans la citrouille, le seau vert dans la feuille, le coeur violet dans la fleur, etc...














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Un assortiment de couleurs froides à la peinture et sous forme d'échantillons de tissus. Toutes une gamme de bleu, de vert, des foncés, des clairs, des brillants, des épais, des soyeux, des rugueux. Il ne faut prendre qu'un morceau à la fois : ce n'est pas toujours simple surtout quand la matière est fine ; la motricité a bien évolué depuis le début de l'année, ce n'est plus qu'une affaire de patience, mais là aussi les progrès sont énormes.
Tous ces petis morceaux sensibilisent le bout des doigts et permettent de fabriquer les écailles d'un poisson et les plumes d'un perroquet. La colle à papier utilisée change la couleur et l'aspect. Certains préfèrent patouiller dans la colle d'autres se réjouissent de l'accumulation.
Le relief obtenu par les différentes hauteurs leur donne vie. Attention! L'un va s'envoler et l'autre plonger...






















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Grand lavage en couleur !!
Très peu d'explications, les enfants ont tout de suite compris et le gros tas de linge a disparu rapidement. Pour cet atelier : tenue très sobre exigée, tous les vêtements sont enlevés sauf le principal... on met la blouse biensûr. Temps magnifique: c'est l'idéal !


1- Choisir un vêtement : les chaussettes il en faut 2, un slip pour les garçons, une culotte pour les filles. Ouh lala ! Elle est grande celle-là : elle doit être à maman !


2- Tremper le linge dans le bac de la couleur choisie. Les encres donnent de très vives et très belles couleurs mais le tissu sort plus clair.


3- Imprimer des motifs au bouchon avec les encres pures. La couleur diffuse, se mélange, se transforme : c'est un bonheur à regarder.


4- Etendre le linge. Pour cela : une pince à linge qu'il faut ouvrir avec le geste de la pince. De plus en plus d'enfants le font totalement seuls et avec les bons doigts ( pouce/index).


... et on recommence !!












La pince a laisssé son empreinte.






Et qui va repasser tout ça maintenant ?


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Voilà de quoi commencer une superbe ratatouille !

Papier mâché, peinture.
Les boulettes de papier sont faites en un temps record, tremper ses doigts dans la colle n'est maintenant plus un problème : la matière gluante est bien connue. Que de progrès depuis le début de l'année!
Les enfants sont maintenant autonomes






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